Les orphelins en France au XVII e siècle et leur éducation - Béatrix Delarue ( Infos roman Quand le vent soulève les coiffes)
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Tableau Enfants-trouvés- Saint Vincent-de-Paul ( Musée de l'assistance Publique- Hôpitaux de Paris) (Madame de Miramion avec un voile de veuve, la duchesse d'Aiguillon veuve de Richelieu, Madame d'Aligre et Louise de Marignac. Réunion des Dames de la Charité remettant un don.)
Au XVIIe siècle, beaucoup d’orphelins étaient accueillis à Paris dans différentes structures. Dans notre roman, Quand le vent soulève les coiffes, nos deux héroïnes, Madeleine et Marguerite ne sont pas des enfants trouvées mais bien des orphelines légitimes qui entraient le plus souvent avec une lettre de recommandation de leur paroisse ou d’un protecteur avec un critère un peu différent des orphelins illégitimes, abandonnés dans la rue ou sur le parvis des églises.
La plupart sont orphelines de père, en raison des maladies et des nombreuses guerres du Roi Louis XIV. Plusieurs jeunes filles provenant de ces maisons d'accueil dépendant souvent de leur paroisse ont rejoint la Nouvelle-France.
On remarque également qu'elles savent signer comme plusieurs de leurs compagnes de voyage. Comme l'indique Yves Landry, les citadines et Parisiennes signaient majoritairement en comparaison des filles venues des campagnes. Ayant fréquenté les petites écoles de paroisse et les sœurs de charité, elles peuvent lire, écrire ou en ont appris les rudiments. Certaines cachent le fait de savoir lire et écrire, en particulier les Protestantes qui détruisent parfois même leur acte de naissance, préférant une origine inconnue pour fuir les persécutions.
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Estampe d'un graveur huguenot 1638 (Petit Palais de Paris) Tableau qui représente une école de garçons et filles avec un Maistre probablement huguenot lui aussi. On remarque un enfant qui écrit avec un porte-plume et une fille qui s'est glissée parmi les écrivants. D'autres petites filles jouent et partagent leur goûter. Les écoles protestantes ne font pas l'unanimité, bien que en avance elles sont accusées de mœurs trop libres.
Après 1648, sous la régence d'Anne d'Autriche la scolarisation reprend et l’on assiste à la création d’un nombre important d’écoles, qu’elles soient catholiques ou protestantes. Dans les localités rurales, les maîtres d’école assurent l’enseignement dans une pièce de leur logement et exercent souvent d’autres fonctions, comme celle de sacristain, de chantre, de secrétaire, de greffier du bailli ou de receveur local. Certains sont parfois des artisans, comme à Guémar en 1665 ou Nussdorf ( Alsace), où c’est un tisserand qui ouvre une école. L’apprentissage y est modeste et se limite à enseigner la lecture, l’écriture et calcul. Cependant, la dimension religieuse reste forte avec le catéchisme et la récitation de cantiques. (Académie de Strasbourg)
Dans son Escole Paroissiale ou la manière de bien instruire les enfants dans les petites escoles, parue en 1654, l'abbé Jacques de Batencour s'appuie sur la petite école de la compagnie Saint-Nicolas-du-Chardonnet, paroisse de Paris, à laquelle il appartient. Décrivant ses années d'enseignement, l'abbé s'attache à servir l'école paroissiale gratuite, témoin de charité pour les enfants pauvres, et à défendre la langue latine.
Les évêques de France ont recommandé la fondation d’écoles paroissiales dans leurs diocèses, appuyés par le roi, qui en 1606 a donné aux curés un pouvoir de contrôle sur le recrutement des maîtres, mais aussi par les élites dévotes. L’enseignement des petites écoles est entièrement sous l’autorité catholique.
En 1666, Charles Démia, ecclésiastique à Lyon, propose aux autorités locales un plan d’éducation populaire qui va se concrétiser avec l’ouverture d’écoles de charité.
Gratuites, ouvertes à tous, ces écoles lient l’apprentissage de la lecture à celui de la doctrine. Mais l’alphabétisation est encouragée comme un bien pour le peuple. En 1689, à la mort de C. Démia, 16 écoles de charité accueillent garçons et filles à Lyon. Cette œuvre n’est qu’une des initiatives du temps. D’autres comme M. Vincent, avec les Lazaristes, Jean-Baptiste de La Salle et les Frères des Écoles chrétiennes, fondées en 1679 en collaboration avec Adrien Nyel ont travaillé à la multiplication des écoles de charité. Elles enseignent à une minorité d’enfants dans le peuple urbain mais déjà les plus modestes familles sont touchées... Précisons bien que la volonté d’envoyer ses enfants dans ces écoles n’a rien d’évident pour les familles qui jusqu’à présent pouvaient leur demander d’aider dans les tâches domestiques et aux champs. Et ce constat s’applique également aux filles. Les signatures sur les registres d’état civil indiquent que si, au début du siècle dans le faubourg de Montmartre, 86 % d’hommes signent leur testament, ce chiffre descend à 36 % pour les femmes. Ce chiffre augmente néanmoins dans le quartier des universités, puisque c’est près de 97 % des hommes en mesure de signer leur testament contre 54 % des femmes.
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Estampe de 1638 ( Petit Palais de Paris) École de filles avec la maîtresse d'escole qui vit sur place avec une servante.
Les enquêtes au niveau régional ou diocésain en pays catholique montrent que l’enseignement élémentaire est sorti des villes. La Champagne, le Bassin parisien ou la Normandie sont semble-t-il bien équipés dès la fin du 17 e siècle, ce qui contraste avec des régions où la mention d’école est très rare comme en Dauphiné où deux paroisses sur trois n’ont pas d’école en 1644. (Les sociétés au 17 e siècle)
Dans le Paris de l'époque, les orphelins sont accueillis dans différentes structures telles que :
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L'hôpital de la Salpêtrière comme il est expliqué dans la préface de notre roman Quand le vent soulève les coiffes. En 1663, 3000 femmes y sont hébergées
L'hôpital de la Pitié fondé en 1612 dans le faubourg St-Victor est destiné à recueillir les mendiants, infirmes, pauvres et errants, par conséquent également les enfants (de mendiants, trouvés et orphelins). On distingue alors la « Grande Pitié » destinée aux filles (2000 en 1663) et la « Petite Pitié » réservée aux garçons.
Le couvent des Ursulines du faubourg Saint-Jacques fondé en 1608 par Mme Acarie et Mlle de Sainte-Beuve, avec des Ursulines venues de Provence. Habitant l'hôtel de Saint-André, au faubourg Saint-Jacques, elles s'installèrent dans un nouveau couvent, non loin de l'hôtel, le 11 octobre 1610. Le couvent devint un monastère puis la maison-mère d'une congrégation qui fut à l'origine de près de 300 maisons dans toute la France
Ce monastère comprenait un pensionnat recevant des élèves de la noblesse et de la bourgeoisie. On y trouvait également des classes gratuites pour enfants pauvres. En 1790, ses 49 religieuses choisirent d'y rester. Elles durent l'évacuer le 1er octobre 1792. Il fut vendu en 1798 puis démoli.
L'hôpital des Cent-filles destiné à accueillir cent orphelines indigentes nées à Paris et issues d'un mariage légitime. Ces fillettes, admises à l'âge de 6 à 7 ans, peuvent y demeurer jusqu'à 25 ans. Recueillies, nourries, logées, habillées, elles bénéficient d'une éducation chrétienne et d'une instruction professionnelle. Elles sont dotées si elles se marient ou entrent au couvent.
La maison des orphelins de Saint-Sulpice pour les orphelins, garçons et filles de la paroisse. L'établissement est lié à la Compagnie du Saint-Sacrement.
La maison royale de Saint-Louis destinée aux jeune filles de la noblesse pauvre créé par Madame de Maintenon marqua une évolution certaine de l'éducation des jeunes filles sous l'Ancien régime en 1686. Une fois aux côtés du roi Louis XIV, Madame de Maintenon eut à cœur d'améliorer l'instruction des jeunes filles de la noblesse pauvre, de plus en plus nombreuses dans le pays, car beaucoup de gentilshommes de province se faisaient tuer lors des guerres ou se ruinaient au service de l'État. Elles furent appelées les Demoiselles de Saint Cyr du nom du domaine attribué. On entrait de 7 à 12 ans à la Maison Royale après consultation du juge des généalogistes.
L’école et l'apprentissage
Au XVIIe siècle, les enfants participent très jeunes aux tâches ménagères, surtout les filles qui, apprennent à cuisiner, coudre, broder, tenir un ménage. C'est souvent le cas dans les institutions. Chez les Ursulines, les jeunes filles apprennent à lire et à compter, mais aussi à manier l'aiguille et à gouverner une maison.
Les orphelins élevés dans leur famille d'origine fréquentent le collège ou, à défaut, la « petite école ». Le réseau des petites écoles est, en effet, le principal diffuseur de l'enseignement populaire.
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Tableau de JB Trayer L'école des filles en Bretagne
En plus du catéchisme, les programmes des petites écoles proposent les apprentissages de la lecture, de l’écriture et de l’arithmétique. L’écriture est un exercice plus difficile, qui nécessite un équipement plus important et un savoir-faire du maître ou de la maîtresse que tous ne partagent pas loin s’en faut. On fait donc appel à un maître spécialisé. Malgré les récriminations des maîtres-écrivains en France, qui prétendent avoir le monopole de cet enseignement, l’écriture devient au cours du xviie siècle un enseignement classique de petites écoles urbaines.
Rappelons toutefois que si on peut mesurer les lisants-écrivants au travers de la signature, on est bien incapable de compter les simples lisants plus nombreux certainement car l’apprentissage de la lecture était antérieur à celle de l’écriture. Cet indice permet au moins d’évaluer l’alphabétisation à des époques anciennes, sa progression ou non, et de comparer ensuite les résultats dans le temps, entre des groupes sociaux et des pays. (Les sociétés au 17 e siècle)
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Les sœurs de Charité que l’on reconnaît à leur cornette particulière se consacrent à l’alphabétisation des petites filles. Les orphelines légitimes possédant un certificat du curé de leur paroisse y sont élevées par les sœurs. Certaines dont la pension est payée par un parent peuvent prendre leur repas avec elles. On choisissait également les orphelines ou orphelins les plus méritants pour poursuivre leurs études et avoir des responsabilités.
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À la Salpêtrière l'école Saint-Joseph pour les garçons et Sainte-Claire pour les filles dispensent de 6 à 12 ans, un jour sur deux, cinq heures de catéchisme en latin en plus de la lecture, écriture et arithmétique. Les garçons peuvent également être enfants de chœur et sortent pour les processions et enterrements. De 11 à 12 ans, ils vont rejoindre Bicêtre et seront en apprentissage dans les manufactures royales. Ils deviendront drapiers, tapissiers, lassetiers, tissutiers, cordiers. Quand il y a trop d'enfants, ils sont placés chez des bourgeois, marchands ou laboureurs. Une pension de 40 livres par an est payée par l'hôpital.
Les filles à partir de 12 ans deviennent brodeuses, couturières, cardeuses, fileuses de chanvre, tricoteuses. Certaines travaillent la dentelle réalisant des ouvrages d’art, d’autres iront à l’extérieur comme lavandières, jardinières, trieuses et ramasseuses dans les potagers ou aux services de cuisine. Les bourgeois viennent y quérir des filles comme domestiques en contrepartie de gages. La buanderie de la Salpêtrière blanchit son linge, le raccommode grâce aux nombreuses lavandières qui travaillent sur la Bièvre.
Dans les ateliers de confection et de couture passent 25000 paires de draps. Ici on distribue les vêtements, on les confectionne et les répare ainsi que toutes les toiles, layettes, bandes, couvertures, pansements.
Le règlement de la Salpêtrière
Vers 4h 34, le portier ouvre l’hôpital, le sacristain sonne l’angélus, à 6h du matin ils se rendent à l’église avant de commencer la journée. Celles-ci sont réglées au son de la cloche pour l’école et les différents ateliers dont le but est d’auto-financer cette immense ruche. Le silence est de règle, les repas se font, au réfectoire. L'emploi du temps est strict, scrupuleusement découpé et défini. Toutes les occupations, les repas sont accompagnés ou encadrés par la lecture de textes religieux, les prières, les messes, les séances de catéchisme. Les nombreuses fêtes chrétiennes sont de mise, la messe de Minuit et les premières communions.
Ex : la Fête Dieu et du Saint Sacrement, procession et promenade jusqu'à Notre Dame de Paris et traverse le Jardin des Plantes, les promenades encadrées, les Vêpres. La chapelle joue un très grand rôle dans l’existence des pensionnaires, les cérémonies sont nombreuses et les chants montent sous les voûtes.
Les orphelines sont encadrées, comme la règle de Saint Vincent le suggère, par des officières, des gouvernantes et surveillantes, réparties par ateliers, dortoirs selon les âges et les métiers.
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Procession de la Fête-Dieu à La Salpêtrière
Les orphelins de la Salpêtrière possèdent un uniforme comprenant une veste, un gilet et pantalon de drap de Muy brun en hiver et en coutil rayé gris et blanc pour l’été. Les filles portent une robe en drap de castor bleu ou gris pour l’hiver et en siamoise bleue rayée l’été avec un tablier à carreaux, en plus des jupons, bonnets ou coiffes. Elles portent également des bas de laine et un chaperon en drap épais. Les orphelines et les orphelins possèdent deux habillements, un pour les jours ordinaires, un pour le dimanche et les sorties. Ils reçoivent des vêtements neufs pour les processions ou les veilles de fêtes. Durant cette époque le vêtement indique le rang, la fonction en l'appartenance sociale. Ils sont donc désignés par un uniforme. La vêture est importante comme le trousseau que les orphelins peuvent bénéficier.
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Attribué à Théophile Duverger ( L'entrée à l'orphelinat)
Le bleu des uniformes semble dominer, certains habillements sont entièrement confectionnés dans un drap bleu, la robe, les bas, bonnet ou coiffe et tablier. Chaque ville choisit ses couleurs, c'est ainsi qu'à Poitier ils sont en gris, tout comme à Marseille à La maison des filles grises. On les dénomme Les enfants bleus, gris ou rouges. A Dijon les orphelins portent un bonnet rouge et sont appelés "Les enfants rouges" comme ceux de l'hôpital des Enfants-Rouges à Paris ou de l'Hôtel-Dieu qui sont distingués par ces couleurs en raison de leur filiation, provenance, existence de parents on non, ville, province. Le bleu représente la couleur de la Vierge dont beaucoup de congrégations portent la couleur et le rouge est symbole de charité et d'amour envers les autres et maxime de François 1er.
Ainsi vêtus de cet uniforme de l'Aumosne, ils sont facilement repérables et non confondus avec les vagabonds et mendiants étrangers qui prolifèrent. Certains y voient une discrimination, pour d'autres c'est un statut.
En 1628, les jeunes filles pauvres de la charité qui sortent pour servir comme domestiques en ville, portent le corps de jupe de couleur rose sèche qui est un mauve tirant sur le rouge ou pourpre, la jupe et les bas bleus permettant de ne pas les confondre avec les servantes ou autres.
En 1537, le règlement des orphelinats impose de changer les draps tous les 15 jours. Les enfants doivent se présenter coiffés, vêtus de leurs uniformes, en sabot ou les souliers bouclés et nettoyés. Ils doivent prendre très soin de leurs vêtements, veiller à ne pas les tâcher et les souiller de boue. Le bain est pris uniquement de temps en temps et réservé aux enfants malades. Les maisons des orphelins ont joué un rôle pionnier en matière de propreté au XVIIe siècle, le reste de la population n'ayant même pas cette chance.
Les dons, les loteries sont organisées par les Dames de Charité. Il existe des bureaux de vente dans les hôpitaux destinés à la vente des travaux d'aiguille notamment. Les sociétés de patronages sont nombreuses comme l’œuvre des Enfants malades, l’œuvre pour Noël etc
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Loterie des Enfants-Trouvés de Paris, 1674 (Bibliothèque royale de Belgique)
Des congés annuels, Pâques, vendanges auxquels s'ajoutent un certain nombre de jours fériés. Pour les enfants qui ont encore de la famille, les visites sont autorisées dans certains hôpitaux, (dimanches et jours de fête de 11h à 13h et de 17 à 18h à La Salpêtrière) et le parloir. À l'hôpital, il ne semble guère possible de se projeter dans l'avenir. Précisons enfin qu'à leur majorité (25 ans) si les jeunes filles n'ont pas obtenu d'emploi, elles sont condamnées à y rester et sont employées à divers travaux. Les enfants trouvés ou nés à la Salpêtrière vivent, meurent et y restent pour la plupart. Les enfants protestants sont considérés comme des parias, beaucoup se convertissent à partir de 1660…
Tous ces établissements ont des points communs, des valeurs d'ordre et de morale, veillant au maintien des bonnes mœurs. Ce sont des lieux surveillés avec des portiers, des archers et des veilleurs de nuit.
*Résumé non exhaustif à replacer dans le contexte de l'époque. (Béatrix Delarue, Lorraine Lapointe ) Quand le vent soulève les coiffes. Ex Aequo éditions. En librairie partout en France, Fnac, Amazon et Québec ( Librairie Renaud-Bray, Gallimard Montréal, La Liberté Québec)
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Notes
Landry, Yves, Les filles du roi au XVIIe siècle, Leméac, 1992, p. 96 et 97.
L 'assistance publique, ce qu'elle fut et ce qu'elle a été par A d'Edérac
Les orphelins de Paris enfance et assistance aux XVI-XVIII e siècles par Isabelle Roméro
Discours de distribution des prix école Salpêtrière 11 rue des fossés St martin
L'école pour les aliénés de Félix Voisin
Les sociétés au 17 e siècle de Annie Antoine et Cédric Michon
Les misères des enfants trouvés Eugène Sue
Le point de vue historique du Moyen âge aux années 1970 de Pierre Verdier
Documents divers BNF
Collection archive des musées de l'APHAP 10 rue des fossés saint Marcel
Recherches et article par Béatrix Delarue